HALLUX VALGUS

L’hallux valgus (communément appelé « oignon ») correspond à une déformation du premier orteil (« gros orteil » ou « hallux ») s’inclinant vers les orteils latéraux (vers l’extérieur, en « valgus »). Cette déformation génère une saillie osseuse sur la partie médiale de l’orteil, à l’origine de phénomènes douloureux et d’une gêne au chaussage. Il s’agit de la déformation la plus fréquente du gros orteil. Elle atteint préférentiellement les femmes, parfois dès le plus jeune âge. On ne connaît pas réellement les causes de cette déformation mais l’origine congénitale (héréditaire, présent dès la naissance et s’accentuant dans le temps) semble la plus vraisemblable.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

HALLUX RIGIDUS

L’hallux rigidus (ou hallux limitus) est le nom spécifique de l’arthrose du gros orteil. Il s’agit d’une maladie dégénérative de l’articulation métatarso-phalangienne, le plus souvent sans cause connue (idiopathique).

L’hallux (ou gros orteil) est formé d’un squelette osseux constitué d’un métatarsien, prolongé par 2 phalanges. Ces segments osseux sont articulés entre eux par l’articulation métatarso-phalangienne et l’articulation inter-phalangienne.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

INSTABILITE CHEVILLE

L’entorse de la cheville correspond à un étirement d’un ou plusieurs ligaments lors d’un mouvement forcé du pied. Selon la gravité de la traction, il peut y avoir une simple « distension » du ligament, une « rupture complète » ou un « arrachement » de l’attache osseuse.
Si le mécanisme le plus fréquent est une torsion du pied en dedans autour du bord latéral du pied au sol, il existe bien d’autres façons de se tordre le pied avec en conséquence des atteintes ligamentaires diverses qu’il faudra bien rechercher. Les lésions ligamentaires ne s’arrêtent pas à la cheville et très souvent il existe des lésions ligamentaires ou osseuses des articulations avoisinantes parfois difficiles à mettre en évidence.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

FRACTURE CHEVILLE – COUP DE PIED

Vous présentez une fracture de votre cheville. Cela peut concerner la malléole latérale (malléole péronière ou fibulaire), la malléole médiale (la partie distale interne du tibia) ou la partie distale centrale du tibia appelée « pilon tibial », ou les 2 malléoles («fracture bimalléolaire»).

La cheville est l'articulation qui unit la jambe au pied. Il s’agit d’une articulation essentielle, ayant non seulement une fonction d’appui au sol (tout en s’adaptant au terrain) ; mais permettant également le passage du pas et la marche.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

PATHOLOGIE TENDONS FIBULAIRES

Les tendons fibulaires occupent la loge latérale (externe) de la jambe et passent en arrière de la malléole latérale dans un tunnel formé par l’os en avant et le rétinaculum des fibulaires en arrière (« gouttière rétro malléolaire » dont le rôle est de maintenir les tendons en place). Ils longent ensuite le calcanéum, séparés par le tubercule calcanéen, puis divergent : le court fibulaire (CF) continu vers le tubercule du 5ème métatarsien, tandis que le long (LF), passe sous le pied pour se fixer sur la base du 1er métatarsien.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

PIED PLAT VALGUS

Le pied plat valgus est un affaissement de la cambrure interne du pied, souvent associé à un avant-pied qui part vers l’extérieur (ou abduction) et un talon qui part vers l’extérieur (ou valgus). Le pied plat valgus est une morphologie du pied qui devient pathologique lorsqu’elle s’accompagne de douleurs.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

ALLONGEMENT ACHILLE

Le tendon d’Achille correspond à la partie terminale du triceps sural, groupe de 3 muscles occupant la partie postérieure de la jambe. Le triceps est formé par 3 muscles indépendants se réunissant au tiers moyen de la jambe en un tendon commun, le tendon d’Achille ou tendon calcanéen, se terminant sur la partie supérieure du calcanéum (os du talon) : le muscle soléaire en profondeur et les muscles gastrocnémiens (ou jumeaux) médial et latéral en superficie qui donnent le relief du mollet. La réunion de ces 3 muscles forme le tendon d’Achille, tendon fort et très résistant, palpable en arrière de la cheville.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

APONEVROSITE PLANTAIRE

L’Aponévrosite plantaire ou fasciite plantaire correspond à une inflammation du fascia plantaire ; membrane fibreuse localisée sur la partie plantaire du pied. Elle est appelée « épine calcanéenne » du fait de la présence d’une ossification de sa partie calcanéenne dans les formes chroniques.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

ARTHROSE CHEVILLE

L'arthrose de la cheville correspond à l'usure mécanique des surfaces articulaires (le « cartilage ») la constituant. Sans ce cartilage qui les recouvre, les surfaces osseuses « frottent » l’une contre l’autre sans éléments d’interposition et de glissement.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

BUNIONETTE

La Bunionette (ou quintus varus) est une déformation du cinquième rayon du pied (le plus externe) dans le plan horizontal. Cette déformation angulaire est à l’origine d’un conflit anormal avec la chaussure créant une zone d’hyper appui douloureux. Le quintus varus est la saillie sous la peau de la tête du cinquième métatarsien.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

ABLATION MATERIEL PIED

On regroupe sous le terme « ablation de matériel opératoire » toutes les opérations qui ont pour but de retirer de votre corps les matériaux ou corps étrangers (métalliques ou non) ayant servi à fixer des os (plaques, vis…), maintenir un axe osseux (clou…), ou encore maintenir en contact des tissus mous (tendons, ligaments…) le temps de l’obtention d’une complète consolidation du tissu concerné.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

GRIFFES ORTEILS MAC

Les griffes d’orteil sont des déformations des orteils latéraux, soit dans le plan horizontal et/ou vertical. Ces griffes d’orteils sont à l’origine d’appui anormal au sol ou dans le chaussage créant des zones d’hyper-appui (« durillons » ou « cors ») douloureuses. Nous ne détaillerons pas ici les déformations de l’hallux (1er orteil ou « gros orteil ») mais uniquement celles des orteils adjacents (du 2ème au 5ème orteils).

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

METATARSALGIES MECANIQUES MAC

On regroupe sous le terme de « métatarsalgies » l’ensemble des douleurs mécaniques se projetant sous l’avant du pied, en regard des métatarsiens (os longs de l'avant-pied qui s'articulent avec les phalanges des orteils). Les origines de ces douleurs sont très diverses et quelques fois même situées loin de l’avant pied (cheville…). Les métatarsalgies peuvent être isolées ou associées à d’autres pathologies de l’avant pied (hallux valgus, orteils en griffes…) ou de l’arrière pied et de la cheville (déformations osseuses, rétractions tendineuses, pied creux…)

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

NEVROME MORTON

Au niveau des orteils, la sensibilité est assurée par les nerfs plantaires interdigitaux, dont les branches de division assurent la sensibilité de la commissure interdigitale. Juste avant leur division, au niveau de l’espace entre les têtes métatarsiennes, ces nerfs traversent un tunnel fibreux appelé « canal métatarsien ». Les parois de ce tunnel sont constituées : en bas par le ligament transverse superficiel, en haut par le ligament transverse intermétatarsien et latéralement par des cloisons fibreuses reliant ces deux ligaments. Juste au-dessus du canal intermétatarsien se trouve un espace limité latéralement par les métatarsiens (os de l’avant pied) contenant les tendons des muscles lombricaux et interosseux et une bourse séreuse.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

ONGLE INCARNE

L’ongle incarné (ou onychocryptose) est une pathologie qui concerne le plus souvent le gros orteil (l’hallux). Il s’agit d’une lésion du bourrelet péri-unguéal qui peut se surinfecter. Cette pathologie est favorisée par : 

  • Une mauvaise coupe de l’ongle,
  • Une sudation excessive - Un chaussage inadapté, en particulier trop serré
  • Des traumatismes ou des microtraumatismes répétés - Une anomalie de la forme de l’ongle
  • Une anomalie de la position du gros orteil (hallux), ou des petits orteils entrainant un conflit répété. Il est provoqué par la croissance de l’ongle lorsqu’il existe un conflit entre le bourrelet péri-unguéal ou le sillon péri-unguéal et l’ongle. 

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

PATHOACHILLE ZONE INSERTION

Le tendon d'Achille (tendon calcanéen) correspond au tendon terminal du muscle du mollet (le triceps sural). Il s'attache normalement au niveau du calcanéum (l'os du talon). Il est superficiel, son relief est visible et il est facilement palpable à la partie basse de la jambe. Il est entouré d'une sorte de gaine en tissu synovial participant à son entretien.

Il présente une zone peu vascularisée située quelques centimètres très au-dessus de son attache osseuse réalisant une zone plus vulnérable. Il est parfois accompagné du tendon d'un muscle accessoire qui n'est pas présent chez tout le monde : le plantaire grêle. À proximité, cheminent également de petits nerfs assurant la sensibilité du pied et de la cheville. Lors de la contraction du mollet, le tendon d'Achille en transmet la force permettant ainsi la flexion plantaire du pied qui permet de réaliser différents gestes comme la montée sur la pointe du pied, la propulsion du pas ou d'une foulée lors de la course. 

Compte tenu des forces qu'il doit transmettre, il s'agit du plus gros et du plus résistant tendon de l’organisme.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

PIED CREUX

Tous les pieds creux ne sont pas pathologiques. Il existe des pieds creux physiologiques (« pieds cambrés ») qui n’entraînent pas de déformations à l’appui. Quand les déformations sont retrouvées à l’appui, le creusement de la voûte plantaire engendre une diminution de la surface d’appui global du pied au sol. Les orteils se rétractent pour garder un appui au sol entrainant des déformations en griffes. Ceci sera responsable d’une augmentation des forces d’appui sur les surfaces restantes devenant douloureuses. Des déséquilibres peuvent en résulter responsables d’instabilités à la marche.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

RUPTURE ACHILLE

Le tendon d'Achille (tendon calcanéen) correspond au tendon terminal du muscle du mollet (le triceps sural). Il est superficiel, facilement palpable à la partie basse de la jambe et se termine au niveau du calcanéum (l'os du talon). Il est entouré d'une gaine de tissu synovial lui permettant de coulisser par rapport au plan cutané et osseux durant les mouvements de flexion/extension de cheville. 

Il présente une zone peu vascularisée donc plus vulnérable située quelques centimètres au-dessus de son attache osseuse calcanéenne. Lors de la contraction du mollet, le tendon d'Achille permet la flexion plantaire du pied. Il assure ainsi la propulsion du pas, la montée sur la pointe du pied ainsi que la foulée lors de la course. Il s'agit du plus gros et du plus résistant tendon de l'organisme compte tenu des forces importantes qu'il doit transmettre.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

TENDINOPATHIE CORPOREALE

Il s’agit d’une altération du tendon d'origine mécanique par excès d'utilisation (sport, activité professionnelle, ...) et vieillissement tendineux mais elle peut aussi être rencontrées dans le cadre de maladies (rhumatismes inflammatoires, diabète, insuffisance rénale) ou à l'occasion de la prise de certains médicaments notamment des antibiotiques de la famille des Quinolones. 

On parle dans ce cas de tendinose. Celle-ci survient donc le plus habituellement en cas d'excès d'utilisation dans la vie quotidienne, professionnelle ou sportive (course à pied notamment). Il se produit progressivement un épaississement du tendon au sein duquel peuvent apparaître secondaire- ment des nodules ou des micro ruptures. L'évolution de ces lésions peut fragiliser la résistance du tendon d'Achille avec un risque de rupture complète lors d'un effort trop violent. Il existe également des possibilités d'inflammation de l'enveloppe tendineuse ; on parle dans ce cas de paratendinite. Celle-ci peut être associée à une tendinose.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

CONFLIT POSTERIEUR

Les symptômes en rapport avec une pathologie du carrefour postérieur sont provoqués par la souffrance d'un ou plusieurs éléments de son contenu. 

Ces éléments, osseux ou tissus mous, sont pris en tenaille par un mécanisme de "casse-noisette" entre la partie basse du tibia et la partie supérieure du calcanéum lors de la flexion plantaire de la cheville (pointe de pied portée vers le bas). 

On parle aussi de conflit postérieur de cheville. Elle peut être causée par des microtraumatismes à répétition (danse avec montées répétées sur pointes de pieds, football avec shoots fréquents, travail avec répétition d'appuis sur une pédale avec la pointe de pied, etc.), ou par un traumatisme violent unique.

Pour en savoir plus découvrez la fiche d'information patient

Vous souhaitez consulter le Docteur Le Mouël ?

Vous pouvez directement prendre rendez-vous en ligne sur Doctolib.
Ou bien en contactant le secrétariat par téléphone au 01 43 94 81 33.